Depuis le 2 janvier 2024, Onet Technologies participe au chantier de démantèlement du premier réacteur nucléaire français à eau sous pression pour le compte d’EDF DP2D (Direction de Projet Déconstruction et Déchets). Ce contrat, remporté par Onet Technologies et ses co-traitants Netman et Kaefer Wanner, durera quatre ans avec une option de deux années supplémentaires.

Les missions d’Onet Technologies

Onet Technologies et ses co-traitants fournissent une prestation globale d’assistance chantier (PGAC) à EDF DP2D. Les missions qui sont confiées à Onet Technologies comprennent de la logistique, de la gestion des déchets, de la prévention des risques de radioprotection et de la manutention. 15 collaborateurs d’Onet Technologies sont mobilisés sur cette prestation qui permet au client de se concentrer sur son cœur de métier.

En tant que mandataire du marché, Onet Technologies a plusieurs objectifs à réaliser pour le compte du client EDF DP2D :

• Poursuivre le bon démarrage du contrat qui est conforme aux attendus.
• Donner satisfaction au client en instaurant une communication transparente.
• S’assurer que chaque entreprise du groupement trouve sa place dans les missions qui lui sont confiées.
• Assister EDF DP2D sur d’autres sites comme à Creys-Malville ou encore à Bugey 1.

Avec ce contrat de logistique nucléaire, Onet Technologies poursuit son engagement au plus près de ses clients contribuant ainsi à leur performance quotidienne.

Qu’est-ce que Chooz A ?

La centrale nucléaire de Chooz est située à 3km de la frontière belge et est composée de 3 réacteurs répartis sur 200 hectares. Deux réacteurs sont en fonctionnement, Chooz B1 et B2, et le troisième, Chooz A, est en déconstruction. Construit entre 1962 et 1967, Chooz A est le premier réacteur nucléaire à eau sous pression en France avec une puissance de 305 mégawatts. Autre particularité, son réacteur et ses principaux auxiliaires nucléaires sont installés dans des cavernes rocheuses, à flanc de colline. Après 24 années de fonctionnement, en 1991, la centrale est arrêtée.

En 1993, un décret d’arrêt définitif permet à EDF d’entamer les travaux préparatoires au démantèlement : 99.9% de la radioactivité de la centrale est éliminée du site grâce notamment à l’évacuation du combustible nucléaire.

En 1999, le démantèlement partiel des installations démarre : démontage, démantèlement de la galerie reliant la caverne aux installations, assainissement et démolition des bâtiments nucléaires…

En 2007, la demande de démantèlement complet est autorisée par le Premier ministre. Le démantèlement se concentre sur les circuits nucléaires puis sur la caverne réacteur. Les dernières étapes de déconstruction concernent l’assainissement, la réhabilitation du site et la surveillance du taux de tritium.